Mais aussi…

PATRIMOINE de GAEL

 

la chapelle Sainte-Santé
la chapelle Sainte-Trinité (1959)
la chapelle de Louya (1556-1926)
le château de la Ville-Roux (XVII-XVIIIème siècle). Il s’agit à l’origine de l’ancien manoir Ville-Raoul ou Ville-Roux qu’aurait édifié Raoul de Gaël. Il possède une chapelle, privée et dédiée à la Sainte-Famille, qui date de 1700. En effet, en 1700, Mathurine de la Corbinière et Guillaume Charpentier, sieur de la Ville-Roux, son fils, bâtirent une chapelle à la Ville-Roux en l’honneur de la Sainte-Famille et y firent une fondation de messes qu’approuva l’évêque de Saint-Malo le 12 juillet 1701 (Registre des insinuations ecclésiastiques de l’évêché de Saint-Malo). Ce manoir est successivement la propriété des familles Vauferrier (en 1440), Louras (en 1513), Charpentier (en 1700). Ce manoir est remanié aux XVIIème et XVIIIème siècles. A la Révolution, le manoir est la propriété de la famille Collin de La Biochaye ;
le manoir du Plessis-Provost ou Plessis-Prévôt (XVII-XXème siècle). Il était le gage féodé de la seigneurie de Gaël, son possesseur percevait les rentes de la seigneurie. Propriété successive des familles Provost (en 1440), Hervy, sieurs du Gravit (en 1679). La chapelle privative, dédiée à sainte Suzanne, date du XVIIème siècle. En 1679, Jean Hervy, sieur du Gravot, fonda en décembre 1682 des messes dans la chapelle de son manoir du Plessix-au-Prévôt, se proposant de rebâtir ce sanctuaire, qui menaçait ruine ; l’évêque approuva cette fondation le 13 avril 1683. Cette chapellenie fut augmentée en 1694 par Julienne Pambouc, veuve de Pierre Davy. Guillaume Simon, chapelain du Plessix, ayant résigné ce bénéfice, y fut remplacé en 1697 par Mathurin Dorbot (Pouillé de Rennes) ;
l’ancienne demeure religieuse (XVIII-XXème siècle), habitée par les enseignantes religieuses de l’école Saint-François ;
7 moulins dont le moulin du Fau, du Roux, des Rosais, de Gaël, de la Haye, le moulin à vent de la Tertrais et un moulin à tan ;

A signaler aussi :

la découverte de plusieurs haches au lieu-dit Boriga, La Ville-Roux et au Fieux (âge du bronze) ;
le prieuré Saint-Pierre de Gaël, ancien membre de l’abbaye de Saint-Méen. « D’argent à trois coupes de gueules, posées 2, 1 » (Armorial général ms. de 1697). Vers 799, Charlemagne donna à Hélocar, abbé de Saint-Méen, l’église de Gaël, « ecclesiam de Guadel, cum tota plebe » ; ce qu’approuva son fils Louis-le-Débonnaire en 816. Le duc Alain, restaurant le monastère de Saint-Méen en 1024, concéda aussi à l’abbé Hinguéten l’église de Gaël et son cimetière, « totam ecclesiam de Guadel cum toto cimeterio ». Enfin, en 1192, le pape Célestin III confirma les moines de Saint-Méen dans la possession de cette église (Dom Morice, Preuves de l’Histoire de Bretagne, I, 225, 359, 723). Tels sont les titres d’ancienneté du prieuré de Gaël fournis par l’histoire ; mais la tradition fait remonter plus haut encore l’origine de ce petit monastère : d’après elle, saint Judicaël le fit lui-même construire au VIIème siècle, afin d’avoir des moines près du château royal de Gaël, où il aimait à résider, et dont on aperçoit encore l’emplacement sur les rives du Meu (Voir le ms. de Concoret déposé au presbytère de ce nom). Le prieuré de Gaël se composait, au moyen-âge, d’une église, qui est aujourd’hui l’église paroissiale, et « d’un monastère avec cimetière et manoir ». Ce monastère se trouvait à côté et au Nord de l’église. Lorsque celle-ci devint paroissiale, le prieur s’y réserva une chapelle privative qui est, dit-on, la sacristie actuelle. Quant au manoir, il se nommait la Folie, et voici sa description au XVIIème siècle : « Les murailles et vieilles masures de l’ancien manoir noble de la Follie, en la paroisse de Gaël, avec jardin, deux pièces de terre où est bastie une fuie et où se trouve une garenne dépeuplée ; plus un étang desséché sans aucune chaussée, et enfin les pièces de terre de la métairie de la Follie » (Déclaration du prieuré de Gaël faite au roi). Le prieur de Gaël jouissait anciennement d’un fief ou bailliage s’étendant dans la paroisse de Gaël, et il levait toute la dîme sur les vassaux de ce fief ; il avait, en outre, le droit de percevoir « le tiers des dismes de toutes sortes de blasteries et mesme de filasses dans toute l’étendue de la paroisse de Gaël », sauf en quelques dîmereaux appartenant au recteur de Gaël, à l’abbé de Montfort et à la prieure de Thélouet. « En reconnaissance de quoi, disent les Aveux, le prieur de Gaël est obligé de faire dire deux messes par chaque semaine audit prieuré et faire prières et oraisons pour le repos des âmes des ducs de Bretagne qui l’ont autrefois fondé ». La Déclaration du prieuré de Gaël, en 1730, porte le revenu de ce bénéfice, toutes charges déduites, à 740 livres. Dans le Pouillé de Saint-Malo, rédigé un peu plus tard par ordre de Mgr de la Bastie, il est estimé environ 1 000 livres de rente. Enfin, la Déclaration de ce prieuré faite par la municipalité de Gaël en 1790 se résume comme il suit : manoir, maison, cour, jardin et pourpris du prieuré, situés au bourg de Gaël (100 livres) ; — masure de l’ancien manoir de la Folie, avec ses jardin et pourpris, fuie et garenne, étang desséché et chaussée en ruine ; plus la métairie de la Folie, contenant 28 journaux (500 livres). — Dîmes en Gaël : trait de Cameur (1 140 livres) ; trait de Trédiau (700 livres) ; trait de Gouguestin (360 livres) — Revenu total, mais brut, du prieuré, 2 800 livres (Pouillé de Rennes). Liste des prieurs : — Guillaume Mornay et Guillaume de Quédillac, sont mentionnés dans le Nécrologe de Saint-Méen, mais sans date ; ils avaient fait du bien à l’abbaye de ce nom. — Hervé Bahuan vivait vers 1540. — François de Complude (en 1542), — Hervé Bahuau (en 1555), — Raoul Briend résigna vers 1560. — Gilles Hamon succéda au précédent en 1560 et résigna vers 1594. — Jean Girault prit possession le 25 mars 1594. — Charles de Bourgneuf, évêque de Nantes, succéda au précédent et prit possession le 28 août 1602 ; il permuta le prieuré, en 1614, avec celui des Montagnes, membre de Quimperlé. — François Hélyas, recteur de Saint-Erblon et prieur des Montagnes, prit possession de Gaël le 28 septembre 1614. Il mourut le 5 septembre 1622 et fut inhumé dans l’église des Grands-Carmes de Rennes. — François Hélyas (le jeune) fut pourvu le 9 novembre 1622 en cour de Rome, mais l’abbé de Saint-Méen lui opposa dom Pierre Robinault, fils de Pierre Robinault et de Julienne de Coatridouc. — N… Rodigues (en 1642). — Dom Léonard de Salornay, Bénédictin de Saint-Wandrille, fut pourvu le 13 février 1650. — Yves Foucquet résigna vers 1660. — Jean Morizot succéda au précédent le 17 mars 1660 et résigna lui-même vers 1663. — Clément Morizot fut pourvu le 31 avril 1663 et mourut en 1688. — Jean-Charles de Taillefer de Barrières, nommé en 1688, fut maintenu par arrêt du Parlement, en 1692, contre dom Jacques Douceur, religieux bénédictin, qui prétendait avoir droit au prieuré. — François Davy de la Tour, pourvu sur la résignation du précédent, prit possession le 23 octobre 1728 ; décédé vers 1752. — François-Charles Guyot du Chesne, recteur de Gaël, fut pourvu du prieuré et en prit possession le 8 janvier 1753 ; décédé en 1786. — Joachim-Luc Le Tranchant du Tuet, vicaire général de Vannes, prit possession le 24 novembre 1786. Il dut s’opposer à Louis-Barthélemy Bernard, secrétaire du cardinal de Bernis, qui prit lui-même possession en 1787. — Pierre Loizeau de la Sauve, vicaire général de Châlons et prévôt de Guérande, prit possession en 1788 du prieuré de Gaël, dont il jouissait en 1790. Etranger au pays, il donnait 300 livres à un prêtre, M. Drouard, pour dire les messes dues à l’intention des paroissiens et faire les charités de tradition au prieuré (abbé Guillotin de Corson) ;
les vestiges du château de Judicaël. Il s’agit de l’ancienne résidence de Juthaël et de son fils Judicaël au VIIème siècle, située à la sortie du bourg de Gaël. Il s’agit aussi du berceau de la famille de Montfort ;
l’ancienne Chapelle Saint-Symphorien, avec son cimetière. Elle était frairienne. Une tradition, qui ne nous paraît guère fondée, veut que cette chapelle ait été à l’origine l’église paroissiale de Gaël. Elle était certainement fort ancienne ; le sire de Gaël s’en disait seigneur supérieur et fondateur et y avait ses intersignes. Le fameux d’Andelot (François de Coligny), seigneur de Montfort et de Gaël, présenta pour la desservir, vers 1560, François Morfouace, qui eut pour successeurs Yves Godet (1570) et Julien Berthelot (1583). Vers cette dernière époque les bénéfices des deux chapelles Saint-Symphorien et Saint-Luc furent réunis de façon à ne former qu’une seule chapellenie, possédée en 1640 par André Compadre, en 1642 par Claude de Grisonis, en 1679 par Charles Le Ny de Coatelez, etc. Ce chapelain était obligé la veille de la Saint-Symphorien, après avoir dit les vêpres de la fête en sa chapelle, de comparaître devant les officiers du seigneur de Gaël pour y reconnaître ses droits et recevoir d’eux « une gaule blanche pour mettre la paix le lendemain à la foire et apaiser les troubles qui s’y pourraient rencontrer »(Déclaration de Gaël en 1679). Cette foire se tient encore à Gaël le 22 août, fête de saint Symphorien, mais il ne reste plus à la fin du XIXème siècle que l’emplacement de la chapelle dont nous parlons et du cimetière qui l’entourait (Pouillé de Rennes) ;
l’ancienne chapelle Saint-Luc, située route de Muel. Cette chapelle frairienne était également présentée par le seigneur de Gaël ; il se tenait à l’entour, à sa fête patronale, le 18 octobre, une foire qui existe encore à la fin du XIXème siècle. Dans les derniers siècles le même chapelain desservait cette chapelle et celle de Saint-Symphorien. Indigente de réparations en 1744, la chapelle Saint-Luc a été détruite (Pouillé de Rennes) ;
l’ancien hôpital ou Lazaret. L’auteur du Registre ms. de Concoret prétend que la chapelle Saint-Jacques de Louya eut pour origine un petit hôpital destiné à loger les pèlerins se rendant à Saint-Méen. Julienne Pambouc, veuve de Pierre Davy, fonda en 1694 quelques messes en cette chapelle, considérée alors comme frairienne, et encore, à la fin du XIXème siècle, lieu de station pour les processions de la paroisse. Il existe en outre dans la même paroisse de Gaël, à environ deux cents mètres de ce bourg, une propriété appelée le Paradis, où l’on a bâti une jolie maison de maître. Il est présumable que ce lieu fut jadis la léproserie de la paroisse, fondée vraisemblablement soit par les prieurs de Gaël, soit plutôt par les seigneurs de Gaël, assez puissants au moyen-âge (Pouillé de Rennes) ;
la fontaine, située près du bourg. Elle était réputée soigner la rage ;
l’ancien manoir des Portes, situé route de Saint-Méen. Propriété de la famille Coibart en 1513 ;
l’ancien manoir de la Chesnais-Ribard, situé route de Saint-Méen. Propriété de la famille Coibart en 1513 ;
l’ancien manoir de la Houssais, situé route de Saint-Méen. Propriété de la famille Houssais (en 1420), puis de la famille La Lande (en 1513) ;
l’ancien manoir du Bourgneuf, situé route de Saint-Méen. Propriété de la famille du Fau en 1513 ;
l’ancien manoir du Faux, situé route de Saint-Méen. Il possédait jadis une chapelle privée appartenant aux XVème et XVIème siècles à la famille du Fau. Propriété de la famille du Fau ou du Faux en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir du Haut-Faux, situé route de Saint-Méen. Propriété de la famille Lance (en 1440), puis de la famille du Fau (en 1513) ;
l’ancien manoir du Plessis-Morvan, situé route de Muel. Propriété successive des familles Rouxel (en 1440), de la Houssais, des Salles (en 1513) ;
l’ancien manoir de la Lande, situé route de Paimpont. On y voit encore une porte du XVème siècle. Propriété de la famille de la Lande en 1440 ;
l’ancien manoir de Kersillac, situé route de Paimpont. Propriété de la famille de la Frétais en 1513 ;
la croix monolithe armoriée, située au sud de la chapelle de l’ancien monastère de Louyat ;
l’ancienne Maison de la Chambre (1607), située route de Paimpont. Il s’agit, semble-t-il, de l’ancienne demeure du desservant ;
l’ancien manoir du Chesnay-Giffart, situé route de Paimpont. Propriété de la famille du Fau en 1420 et en 1513 ;
l’ancien manoir de Lauro ou de Lantigneuc, situé route de Paimpont. Propriété de la famille de Bléruais vers 1470 et en 1513 ;
l’ancien manoir de Lesnée ou des Nées, situé route du Bran. Le manoir a été incendié par les Ligueurs en 1589. Propriété de la famille de Quéjau ou de Quoi en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir de Coëtibeuf, situé route du Bran. Propriété de la famille Gourho en 1440 ;
l’ancien manoir de la Touche, situé route du Bran. Propriété de la famille Anne (en 1440), puis de la famille du Fau (en 1513) ;
l’ancien manoir de Cojalle, situé route du Bran. Il possédait jadis une chapelle privée appartenant dès 1440 à J. Rouxel. Propriété de la famille Rouxel en 1440, puis de la famille de la Houssais en 1513 ;
l’ancien manoir de la Cour, situé route du Bran ;
la maison, située route du Bran et dont la porte cintrée est surmontée d’un calice, semble datée de 1611. Cette maison a été donnée par Olive Foloreille, veuve de Georges Thebaut, en vue de la construction de la chapelle du Bran ;
l’ancien manoir du Chêne, situé route de Mauron. Propriété de la famille Gouezel en 1440, puis de la famille du Tuactz en 1513 ;
l’ancien manoir de la Galonnais, situé route de Mauron. Il possède une chapelle privée datée du XVIIème siècle. Saint-Hubert de la Gallonais dépendait du manoir de ce nom, appartenant en 1513 à Jean des Salles. En 1661, Jeanne Guyomar, veuve de Gilles des Salles, sieur de la Gallonais, promit de faire bâtir une chapelle près de sa demeure et y fonda une messe tous les dimanches ; l’évêque de Saint-Malo approuva cette fondation le 20 septembre 1661, et la chapelle était achevée en 1669, époque où l’on y fit un mariage. Le 12 juin 1685, la fille de la fondatrice, Magdeleine des Salles, augmenta la fondation de sa chapelle de la Gallonais, dont furent pourvus Julien Perruchet, René Clouet (1720) et François Forestier (1774). D’après quelques-uns, c’est au culte de saint Hubert, honoré à la Gallonais, que l’on doit rattacher l’eau dite de Gaël, guérissant de la rage. Il paraît du moins que cette eau, distribuée par le recteur de Gaël, n’est point extraite d’une fontaine particulière, comme on est porté à le croire (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille des Salles en 1440 ;
la fontaine Saint-Hubert, située à côté du manoir de la Galonnais ;
l’ancien manoir de la Noë, situé route de Mauron. Propriété de la famille Bino en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir de la Ville-Boscher, situé route de Mauron. Propriété de la famille Augan en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir de la Haie-Bellouan, situé route de Mauron. Propriété de la famille de Bellouan en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir de la Haie-Goulue, situé route de Saint-Brieuc-de-Mauron. Propriété de la famille de la Haie en 1440, puis de la famille de la Châsse en 1513 ;
l’ancien manoir de la Ville-Mengouais, situé route de Saint-Brieuc-de-Mauron. Propriété de la famille des Salles en 1513 ;
l’ancien manoir de la Ville-Clouët, situé route d’Illifaut. Propriété de la famille Lanezgue en 1513 ;
l’ancien manoir des Rosais, situé route d’Illifaut. Il possédait jadis une chapelle aujourd’hui ruinée. Philippot des Salles en 1440, et Gilles des Salles en 1513, possédaient la maison noble des Rosais. La chapelle bâtie près de ce manoir était fondée de messes en 1764 ; on y venait en procession pour avoir de la pluie, et les dévots pèlerins y buvaient l’eau d’une fontaine voisine (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille des Salles en 1440 et en 1513 ;
l’ancien manoir de Villeu, situé route d’Illifaut. Propriété de la famille Bourgneuf en 1440 ;
l’ancien manoir du Clos, situé route de Trémorel. Propriété de la famille Rouxel (en 1440), puis de la famille le Bouc seigneurs de Gantro (en 1513) ;
l’ancien manoir du Val, situé route de Trémorel. Propriété de la famille Blanchart en 1440 ;

 

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